Résumés et notices biographiques des intervenants

Resumos e notas biográficas dos participantes

ALVES, Ida ANASTÁCIO, Vanda ARAÚJO DA SILVA, Maria BARREIRA, Cecília
BESSE, Maria Graciete CARVALHO ALVES, Carla CUNHA DE UZEDA, Helena CUROPOS, Fernando
DA COSTA ESTEVES, José Manuel DA SILVA, Fabio Mario DA SILVA CARDOSO, Patrícia DE AMORIM, Fernando
GARRAIO, Júlia KLEIMAN, Olinda LEANDRO, Sandra LOUSADA, Maria Alexandre
MOTTA OLIVEIRA, Paulo NERY, Antonio Augusto NOA, Francisco PAIS SIMON, Maria Cristina
PAIXÃO, Ana QUINT, Anne-Marie RODRIGUES, Eugénia RUIVO, Albertina
SANTANA, Maria Helena SCHACHT PEREIRA, Pedro SIMÕES, Maria João VAQUINHAS, Irene
VECCHIA ROCHA e SILVA, Rejane      

 

 

 

 

 

 

ALVES, Ida

Universidade Federal Fluminense – UFF /CNPq

Titre: « De Leonor à Teresa, espaces du féminin » / « De Leonor a Teresa, espaços do feminino »

Résumé

   L’objectif de cette communication présentée au Colloque international et interdisciplinaire Marginalités au féminin dans le monde lusophone est de montrer l’importance d’une poétesse portugaise contemporaine, Maria Teresa Horta, qui est aussi journaliste et romancière, et dont le nom a marqué l’histoire des combats féminins au Portugal après les années 60. Son écriture s’est toujours présentée comme outil de résistance, de dénonciation et de lutte tout en gardant sa valeur littéraire et en maintenant le dialogue avec d’autres voix féminines qui ont marqué et qui marquent la culture portugaise. La marquise d’Alorna (Leonor de Almeida Portugal), une des figures les plus importantes pour l’édification d’une histoire des idées, en langue portugaise, à partir de mains féminines, est l’une de ces voix. Mais nous souhaitons aussi souligner la contribution apportée par Maria Teresa Horta à de nouvelles voix féminines et à leurs espaces d’écriture, comme dans le cas de Adília Lopes, Ana Luísa Amaral, mais aussi à une très jeune génération de poètes qui portent des noms de femmes et qui, même si elles ne mettent pas en avant, de la même manière, la question du féminin, continuent franchement/vigoureusement, dans leurs œuvres, à attribuer à la poésie une place en marge, la place de la résistance et de la différence.

Resumo

   Pretende-se com esta comunicação, no âmbito do Colloque international et interdisciplinaire Marginalités au féminin dans le monde lusophone situar a importância de uma poeta portuguesa contemporânea, Maria Teresa Horta, também jornalista e romancista, nome histórico dos combates feminista no Portugal pós-anos 60. Sua escrita sempre se configurou como lugar de resistência, denúncia e luta, sem perder a atenção à palavra literária e ao diálogo com outras vozes de mulher que marcaram e marcam a cultura portuguesa. Uma dessas vozes é a Marquesa de Alorna (Leonor de Almeida Portugal), figura das mais importantes para construção de uma história das ideias, em língua portuguesa, a partir de mãos femininas. Mas também desejamos situar a contribuição de Maria Teresa Horta frente a novas vozes do feminino e seus espaços de escrita, como Adília Lopes, Ana Luísa Amaral e mesmo uma novíssima geração de poetas com nomes de mulheres que, sem pôr à frente, da mesma forma, a questão do feminino, inscrevem fortemente, em suas obras, o lugar sempre à margem da poesia, lugar de resistência e de diferença.

Notice biographique

   Ida Alves é professora associada de graduação e pós-graduação do Instituto de letras da Universidade Federal Fluminense –UFF, Nitérói, Rio de Janeiro, desde 1993. Doutora em Letras (Literatura Portuguesa) pela Universidade Federal do Rio de Janeiro – UFRJ, Estágios de Pós-Doutorado na Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (1995) e na Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (2011-2012, apoio CAPES – BRASIL). Coordena o Núcleo de Estudos de Literatura Portuguesa e Africana – NEPA-UFF (WWW.uff.br/nepa). É pesquisadora-bolsista do Conselho Nacional de Pesquisa – CNPq – Brasil e integra o grupo internacional de pesquisa sobre linguagem poética e visualidade LYRA, com sede no Instituto de Literatura Comparada Margarida Losa da Universidade do Porto. Lidera ainda o Grupo de Pesquisa Estudos de Paisagem nas Literaturas de Língua Portuguesa- UFF/CNPq – http://www.gtestudosdepaisagem.uff.br/

   Ida Alves est professeur en Licence et en 3e cycle à l’Institut de Lettres de l’Universidade Federal Fluminense –UFF, Nitérói, Rio de Janeiro, depuis 1993. Docteur ès Lettres (Littérature portugaise) par l’Universidade Federal do Rio de Janeiro – UFRJ, elle a également fait des stages de post-doctorat à la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais (1995) e à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (2011-2012, financement CAPES – BRASIL). Ida Alves est coordinatrice du Groupe d’Etudes de Littérature Portugaise et Africaine – NEPA-UFF (WWW.uff.br/nepa), membre du Groupe de Recherche Internationale LYRA, Etudes sur la visualité lyrique, de l’Institut Margarida Losa de l’Universidade de Porto ; elle est aussi coordinatrice du Groupe de Recherches sur les Etudes du Paysage dans les Littératures de Langue Portugaise - UFF/CNPq – http://www.gtestudosdepaisagem.uff.br/

   Ida Alves, professor at yhe Classical and Vernacular Languages Departement – GLC – UFF. Researcher of the National Counsel of Technological ans Scientific Development / CNPq – Brazil. Coordinator of the African and Portuguese Literatures Studies Nucleus – NEPA – UFF – at yhe Language Institute from Federal Fluminense University – UFF. Post-Doctorate Studies in Portuguese Literature at the Pontifical Catholic University of Minas Gerais, PUC Minas, in 2006 and at the Paris 3 University – Sorbonne Nouvelle, in 2011-2012. She leads the research group called “Landscape Studies in Literatures of Portuguese Language – UFF / CNPq - http://www.gtestudosdepaisagem.uff.br/

 

ANASTÁCIO, Vanda

Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa

Titre : "Modalités de résistance à la marginalisation: à propos des "lettres de conseils" d'auteur féminin circulant dans l'espace lusophone entre le XVIe et le XVIIIe siècle"

Résumé

   À partir des cas concrets de stratégies autoriales, des modalités discursives  et des formes de diffusion utilisées, en contexte lusophone, entre le XVI et le XVIII siècles par quelques femmes écrivains ( D. Catarina de Habsbourg, D. Maria Francisca Isabel de Savoie, D. Isabel de Castro et D.Leonor de Távora), cette communication se propose de contribuer à historiciser les enjeux de la marginalisation féminine dans le champ culturel et de mettre en évidence quelques formes persistantes de résistance mis en place par les femmes.

Mots-clés: Centre et Marges; résistance à la marginalisation; femmes écrivains (XVI-XVIII siècles)

Notice biographique

   Vanda Anastácio est « professeur associé » à la faculté des Lettres de Lisbonne. Elle est membre titulaire du Centro de Estudos Clássicos de cette même université et collabore régulièrement avec d’autres centres de recherche au Portugal et au Brésil.

   Elle travaille sur la littérature portugaise et brésilienne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles et a publié, entre autres œuvres, Visões de Glória (Uma introdução à Poesia de Pêro de Andrade Caminha), 2 vols., (1988), Viagem à Ilha do Amor de Cavaleiro de Oliveira (2001), les Obras de Francisco Joaquim Bingre, en 6 volumes (2000-2005), le Teatro Completo de Camões (2005), la correspondance de jeunesse échangée entre la marquise d’Alorna et la comtesse do Vimieiro (Cartas de Lília e Tirse, 1771-1777), (2007), le recueil d’essais A Marquesa de Alorna (1750-1839), Estudos (2009).

   En 2008 Vanda Anastácio a publié au Brésil Os Sonetos de la marquise d’Alorna. Elle vient de publier, en 2013, Uma Antologia Improvável. A Escrita das Mulheres (Séculos XVI-XVIII).

 

ARAÚJO DA SILVA, Maria

Université Paris-Sorbonne, CRIMIC

Titre : « Matérialités de la marge chez Olga Gonçalves »

Résumé

    Inscrit sous le signe de la subversion, le roman d’Olga Gonçalves Armandina e Luciano, tranficante de canários (1998) s’articule entre deux espaces géographiques et socioculturels : le centre de Lisbonne et les quartiers périphériques et malfamés de la capitale, des lieux de transgressions, d’écarts et de différences où évoluent des êtres désaffiliés (prostituées, proxénètes, trafiquants et toxicomanes) définis par une dimension marginale et un discours largement provocateur et transgressif que nous nous proposons d’analyser ici. Il s’agira également d’envisager les rapports de conflit et de dépendance qu’entretiennent le centre et la marge, de questionner les frontières ainsi que les enjeux et les problématiques qui participent à la dénonciation de certaines dérives de la société portugaise contemporaine.

Mots-clés : Olga Gonçalves ; marginalité, prostitution

Notice biographique

    Maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), auteur d’une thèse de doctorat sur l’œuvre de Maria Ondina Braga, Maria Araújo Silva travaille sur la littérature portugaise contemporaine et s’intéresse tout particulièrement à l’écriture des femmes. Ayant obtenu le Prix Littéraire Maria Ondina Braga en 2009 avec un essai intitulé Le voyage en quête d’identité dans l’œuvre de Maria Ondina Braga, elle a publié divers articles sur des auteurs contemporains dans plusieurs revues d’études lusophones (Quadrant, Censive, Latitudes…). Actuel membre du CRIMIC, elle a également participé à de nombreux colloques sur la littérature portugaise contemporaine.

  

BARREIRA, Cecília

Universidade de Lisboa – FCSH, UNL

Titre : « De la femme adultère à la lorette et à la cocotte jusqu’à l’encadrement de la prostitution (Portugal, seconde moitié du XIXe sècle) »

        « Da adúltera, à ‘loreta’ e à ‘manteúda’, até à normatividade da prostituta (Portugal, desde a segunda metade do século XIX até ao fim do século) » 

Resumé

    Au Portugal, au milieu du XIXe siècle, il était courant que les messieurs d’un certain statut, nobles ou bourgeois, entretiennent une femme (ou plusieurs) – la « manteúda », dans une maison louée par eux à cet effet.

   L’ « adultère » était la « maudite », la pécheresse, car elle avait trahi son mari.

   La « lorette » correspondait à l’actrice, à la choriste, et même à la cantatrice du São Carlos ou du Teatro Nacional ; elle faisait vibrer la gent masculine qui fréquentait aussi beaucoup le théâtre et le théâtre de revue.

   La prostituée, réglementée, était toujours un recours appréciable. Il existait la prostituée des rue et celle de la « maison réglementée ».

   Ce sont ces altérités que je présenterai au Colloque « Marginalités au féminin dans le monde lusophone ».

Key-words : Adultère – Péché – Hystérie – Perversion – Prostitution

Resumo

   Era comum, em Portugal, nos meados de oitocentos, os grandes senhores, da nobreza e da burguesia, protegerem uma « manteúda » (ou várias), em casa alugada pelos próprios.

   A « adúltera » era a « maldita », pecaminosa, porque ousara traur o marido.

   A « loreta » cabia nos parâmetros da actriz, da corista, até da cantora do São Carlos, ou do Teatro Nacional que, vibrando as multidões masculinas, iam também muito ao teatro e ao teatro de revista.

   A prostituta, encadrée, era sempre um recurso muito apreciado. Havia a prostituta de rua e a de « casa regulada ».

   É em torno destas alteridades que pretendo trabalhar no Colóquio promovido por Vossas Excelências.

 

BESSE, Maria Graciete

Université Paris-Sorbonne, CRIMIC

Titre : « Entre marginalisation et conformisme : l’enfer de la violence conjugale chez Lídia Jorge »

         « Entre marginalização e conformismo : o inferno da violência conjugal em Lídia Jorge »

Résumé :

   La réflexion sur le pouvoir patriarcal nourrit de nombreux textes de Lídia Jorge. Dans une nouvelle au rythme rapide, intitulée « Le mari », qui inaugure le recueil Marido e outros contos (1997), l’auteure révèle, de manière exemplaire, à quel point les relations de subordination se déclinent en termes de sexe, de culture et de classe sociale.  Notre communication se propose d’examiner  dans quelle mesure la configuration narrative parvient à dénoncer les mécanismes psychiques et symboliques sur lesquels repose la domination masculine, permettant de définir le parcours tragique d’une femme confinée dans un statut indéniablement marginal. 

Mots-clés : Femmes, Violence, Aliénation, Domination masculine,  Empowerment

Resumo :

   A reflexão sobre o poder patriarcal alimenta diversos textos de Lídia Jorge. Numa novela de ritmo rápido, intitulada « Marido », que inaugura o volume Marido e outros contos (1997), a escritora revela, de forma exemplar, em que medida as relações de subordinação se declinam em termos de sexo, de cultura e de classe social.  A nossa comunicação pretende examinar como a configuração narrativa consegue denunciar os mecanismos psíquicos e simbólicos sobre os quais se apoia a dominação masculina, permitindo definir o percurso trágico de uma mulher confinada num estatuto indiscutivelmente marginal.     

Palavras-chave : Mulheres, Violência, Alienação, Dominação masculina, Empoderamento

Notice biographique

   Maria Graciete Besse occupe la chaire de Portugais à la Sorbonne (Paris IV), depuis 2004 et dirige le Séminaire d’Etudes Lusophones au sein du CRIMIC. Elle a publié plusieurs ouvrages de critique littéraire dont on citera, parmi d’autres, Os limites da alteridade na ficção de Olga Gonçalves, Ed. Campo das Letras, Porto, 2000; Discursos de amor e morte - a ficção de Urbano Tavares Rodrigues, Ed. Campo das Letras, Porto, 2000; Percursos no feminino, Ed. Ulmeiro, Lisboa, 2001; Littérature Portugaise, Edisud, Aix, 2006; José Saramago e o Alentejo: entre o real e a ficção, Casa do Sul, Evora, 2008. Partager les lucioles – réflexions sur la littérature portugaise (sous presse). Responsable de l’organisation de plusieurs colloques internationaux, elle a coordonné la publication de plusieurs volumes collectifs, dont Eduardo Lourenço et la passion de l’humain, Paris, Ed. Lusophone, 2013. 

   Son dernier livre, Lidia Jorge et le sol du monde. Une écriture de l'éthique au féminin paraîtra prochainement à Paris chez L'Harmattan, coll. Créations au féminin.

   Par ailleurs, Maria Graciete Besse poursuit une carrière d’écrivain, avec plusieurs ouvrages de poésie et de fiction parus au Portugal depuis 1983. 

 

CARVALHO ALVES, Carla

Universidade de São Paulo

Titre : « Les personnages féminins d’Alexandre Herculano : de la marginalité du récit à la négligence critique »

             « Personagens femininas de Alexandre Herculano : da marginalidade narrativa à negligência crítica »

Résumé

   Les personnages masculins en général, sont les protagonistes de l’ensemble de l'ouvrage littéraire d'Alexandre Herculano, qui peut être déjà remarqué dans les titres de ses romans et nouvelles: “Eurico, o presbítero”, “O monge de Cister” et “O Bobo”. Ce fait peut également être observée dans plusieurs contes de l'auteur comme on le voit dans “A morte do lidador", "O alcaide de Santarém" et " O pároco da aldeia." Une exception importante à ce modèle se pose dans "A dama pé de cabra". Vous pouvez suivre, dans ce récit, la commutation entre un danger extérieur, représenté par la menace étrangère, et intérieure, symbolisée par la figure féminine qui donne le titre à l'ouvrage. La question externe fait référence à des événements historiques dans la Péninsule Ibérique, mais est dans la composante interne, féminine et domestique qui résident aux questions les plus ahurissantes, élaboré dans le récit, avec des éléments fantastiques. Comme pour but de clarifier notre présentation, la représentation du féminin démoniaque, dans cette histoire d'Herculano, compromet la direction critique répandue sur le travail de l'auteur, qui identifie le personnage masculin héroïque comme représentant du passé national, aussi héroïque et modèle. À la lumière de cette analyse, c’est observé également la configuration d'autres personnages féminins, qui participent à l'œuvre de fiction d'Alexandre Herculano, qui ont été négligés par les diverses évaluations critiques, concentrés, en général, dans la figure du héros. De la position marginale qu'elles occupent efficacement dans certains travaux ou de la marginalité critique qui ont été condamnés, les figures féminines semblent, cependant, englobent des éléments de résolution de problèmes importants, qui pourraient déstabiliser la perspective critique traditionnelle, contribuant ainsi à une compréhension plus globale et cohérente de l'œuvre d'Alexandre Herculano.

Axes : Représentations marginalisantes de la femme 

Resumo

   As figuras masculinas, de maneira geral, protagonizam o conjunto da obra literária de Alexandre Herculano, o que pode ser notado já nos títulos de seus romances e novelas: Eurico, o presbítero, O monge de Cister e O bobo. Tal fato pode também ser observado em diversos contos do autor, como, “A morte do lidador”, “O alcaide de Santarém” e “O pároco da aldeia”. Uma exceção importante a tal padrão coloca-se em “A Dama pé de cabra”. Acompanha-se, nessa narrativa, a alternância entre um perigo externo, representado pelos estrangeiros, e a ameaça interna, simbolizada pela figura feminina que dá título à obra. A questão externa relaciona-se aos fatos históricos ocorridos na península Ibérica, mas é no componente interno feminino e doméstico que residem as questões mais assombrosas, elaboradas, na narrativa, com elementos fantásticos. Conforme buscaremos esclarecer em nossa apresentação, a representação do feminino demoníaco, nesse conto de Herculano, compromete a orientação crítica prevalente sobre a obra do autor, que identifica a figura masculina heroica como representante do próprio passado nacional, também heroico e modelar.  À luz de tal análise, observaremos, ainda, a figuração de outras personagens femininas, participantes da obra ficcional de Alexandre Herculano, e que têm sido negligenciadas pelas diversas apreciações críticas, centradas, de modo geral, na figura do herói. Do lugar marginal que ocupam, de fato, em algumas obras ou da marginalidade crítica a que foram condenadas, as figuras femininas parecem, entretanto, abarcar importantes elementos problematizadores, que poderiam desestabilizar a perspectiva crítica tradicional, contribuindo assim para uma compreensão mais abrangente e coerente do conjunto da obra herculaniana.

Eixos : Representações marginalizantes da mulher

Notice biographique

   Carla Carvalho Alves est docteur en Littérature portugaise par l’Université de São Paulo, USP (2010), et a bénéficié d’une bourse du FAPESP. Elle est également diplômée en Lettres par l'Université Federal de Minas Gerais, UFMG (2001) où elle a aussi obtenu une maîtrise en Littérature - Théorie littéraire (2005).

   Carla Carvalho Alves possède une expérience d'enseignement dans le domaine de la littérature, en particulier de ​​la littérature portugaise. Bénéficiant actuellement d’une bourse recherche de la FAPESP, elle développe des recherches postdoctorales à l'Université de São Paulo sur un projet intitulé : « Exemplarité et échec dans la fiction historique d'Alexandre Herculano ». Elle a également effectué une partie des recherches pour son doctorat et post-doctorat au Portugal et en Espagne,  à l'Université de Lisbonne, à la Bibliothèque Nationale de Lisbonne, ainsi qu’à l´Université de Barcelone et à la Bibliothèque de Catalunya.  

 

CUNHA DE UZEDA, Helena

Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro – UNIRIO, Escola de Museologia

Titre : « A escritora brasileira Nísia Floresta : sua luta feminista no contexto cultural do Brasil imperial »

        « L’écrivain brésilienne Nísia Floresta : sa lutte féministe dans le contexte culturel du Brésil impérial »  

Resumo

   O trabalho analisa a consciência feminista da escritora Nísia Floresta, nascida no Brasil ainda na primeira década do século XIX, que colocou sua literatura a serviço da defesa dos ramos mais marginalizados da sociedade brasileira à época: os índios, os escravos negros, mas, principalmente, as mulheres. Afrontando o sistema cultural vigente, Nísia rompe com os padrões da estrutura social monárquica, rigidamente católica e culturalmente periférica do Império do Brasil, separando-se do primeiro marido e trabalhando como escritora na imprensa, postura que contrariava o papel social destinado às mulheres. A visão feminista de Nísia Floresta assume caráter de maior marginalidade, considerando-se a posição cultural periférica do Brasil e as características mais rígidas da transposição do modelo de dominação de gênero para o Novo Mundo. A publicação em 1832 de seu primeiro livro “Direitos das Mulheres e Injustiça dos Homens” abre caminho a sua militância feminista, que não encontrou espaço na sociedade brasileira. A trajetória corajosa da escritora, que foi precursora no Brasil, mostrava sincronia com a estruturação do feminismo na Europa, ao defender a emancipação das mulheres do papel social subalterno. Nísia colocou seu ideário em prática como diretora de um colégio para meninas, cujo currículo revolucionário visava garantir às alunas uma formação intelectual equiparada a dos rapazes. Transferindo-se com os filhos, em 1849, para Paris, onde publicaria suas obras mais importantes, Nísia Floresta é acolhida no círculo literário francês, desfrutando da amizade de Auguste Comte, com quem troca uma rica correspondência. O texto pretende trazer à luz a memória da escritora brasileira que participou da gênese do movimento feminista no Brasil, compreendendo-a como uma herança cultural fundamental, que serve como parâmetro para os estudos do desenvolvimento da condição feminina brasileira.

Palavras-chave: biografia, feminismo, educação.

Note biographique

   Helena Cunha Uzeda est diplômée en muséologie et titulaire d’un  doctorat en arts visuels obtenu à l'École des Beaux-Arts à l'UFRJ. Professeur adjoint à l'École de Muséologie et au Programme Postgrade en muséologie et patrimoine de l’UNIRIO; professeur responsable du laboratoire d'expositions museologiques et Coordinatrice Culturelle de l’Université Fédérale de l'État de Rio de Janeiro / UNIRIO.

Résumé

   Le document analyse la conscience féministe de l'écrivain Nísia Foresta, née au Brésil dans la première décennie du XIXe siècle, qui a mis sa littérature au service de la défense des classes marginalisées de la société brésilienne à l'époque: les indiens, les esclaves noirs, mais en particulier les femmes. Elle a confronté le système culturel dominant, en rupture avec les normes de la structure sociale monarchique, rigidement catholique et la culture périphérique du Brésil impérial, se sépare de son premier mari et travailler comme un écrivain dans la presse, en contradiction avec le rôle social des femmes de l'époque. La vision féministe de Nísia forêt prend le caractère d'une marginalisation, compte tenu de la position périphérique culturelle du Brésil et des caractéristiques plus sévères de la transposition du modèle de la domination masculine pour le Nouveau Monde. La publication en 1832 de son premier livre “Les droits des femmes et le injustice des hommes" ouvre la voie à son militantisme féministe, qu' il n'a pas trouvé de place dans la société brésilienne. La trajectoire de cet écrivain audacieux a été pionnier au Brésil en défense de l'émancipation des femmes dans le rôle social subalterne. Nísia mettre ses idées en pratique à la fois comme directeur d'une école pour les filles, où le programme révolutionnaire visant à faire en sorte que les filles avaient un équivalent intellectuel des garçons. Ella se déménage à Paris Déménager avec les enfants en 1849, où elle publie ses œuvres les plus importantes, Nísia Floresta est accueilli dans le cercle littéraire français, en profitant de l'amitié d'Auguste Comte, avec qui elle échange une correspondance riche. Le texte vise à mettre en lumière la histoire de l'écrivain brésilien, qui a participé à la genèse du mouvement féministe au Brésil, comprenant sa mémoire comme un patrimoine culturel brésilien qui peut servir de paramètre pour le développement de la condition féminine brésilienne.

Mots-clés: biographie, le féminisme, l'éducation.

Note biographique

   Helena Cunha de Uzeda é graduada em museologia, Doutora em Artes Visuais pela Escola de Belas Artes da UFRJ. Professora Adjunta da Escola de Museologia e do Programa de Pós-Graduação em Museologia e Patrimônio da UNIRIO; Coordenadora do Laboratório de Montagem de Exposições Museológicas; Coordenadora de Cultura da Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro/UNIRIO.

 

CUROPOS, Fernando

Université Paris-Sorbonne, CRIMIC

Titre :  « Le silence des autres histoires »

          « O silenciamento das outras Histórias »

Résumé

   Michelle Perrot conclut son Des Femmes ou les Silences de l’Histoire par un commentaire qui reconnaît une autre forme de mise sous silence au sein de l’histoire des femmes : « l’histoire des sexualités féminines, sous toutes leurs formes […] demeure un immense jardin secret ». En effet, la sexualité, envisagée comme relevant de la sphère privée, est rarement débattue dans le monde universitaire. Cette situation est bien pire si cette même sexualité vient remettre en question l’hétéronormativité et ébranler le régime patriarcal. C’est pourquoi les lesbiennes portugaises continuent dans le placard et leurs histoires marginalisées et mises sous silence. C’est pour rompre ces « silences de l’histoire » que, en prenant pour point de départ le topos littéraire du saphisme fin-de-siècle et sa présence chez des auteurs comme Sá-Carneiro ou Judith Teixeira, nous revisiterons des écrivaines oubliées comme Virgínia Folque de Castro (1874-1945), Olga de Moraes Sarmento (1881-1948) ou Virgínia Vitorino (1895-1967), pour sortir l’homosexualité féminine du placard où elle se trouve au Portugal.

Mots-clé : Lesbianisme ; genre ; Histoire des femmes ; littérature fin-de-siècle ; modernité.

Resumo

   Michelle Perrot conclui a sua obra Des Femmes ou les Silences de l’Histoire por um comentário que reconhece outra forma de silenciamento dentro da história das mulheres: « l’histoire des sexualités féminines, sous toutes leurs formes […] demeure un immense jardin secret ». De facto, a sexualidade, entendida como de foro privado, é raramente debatida no mundo académico; pior ainda se ela vier contestar a sexualidade tida como normal: a heterosexualidade. Neste campo, as lésbicas portuguesas continuam no armário e a suas histórias marginalizadas e silenciadas. É para romper esses « silêncios da história » que, tendo como ponto de partida o topos literário do safismo fin-de-siècle e a sua presença em autores como Sá-Carneiro ou Judith Teixeira, havemos de revisitar autoras esquecidas como   Virgínia Folque de Castro (1874-1945), Olga de Moraes Sarmento (1881-1948) ou Virgínia Vitorino (1895-1967), para resgatar essas outras histórias.

Palavras-chave : Lesbianismo; género; História das mulheres; literatura fin-de-siècle; modernidade.

Notice biographique

Fernando Curopos - Agrégé de portugais, Maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne.

Est l’auteur d’un ouvrage sur la crise du genre chez le poète portugais António Nobre (António Nobre ou la crise du genre, L’Harmattan, 2009). Travaille sur les questions de genre, sexualité et sur les thématiques queer dans la littérature et le cinéma portugais.

 

DA COSTA ESTEVES, José Manuel

Université Paris Ouest Nanterre La Défense / Chaire Lindley Cintra / Camões I. P.

Titre : « Trois récits de femmes, trois décades, trois univers à la marge »

Résumé

   La frontière de la Révolution de 1974 délimite une situation très contrastée. Avant, la littérature des écrivaines portugaises est reçue avec une certaine condescendance face aux canons esthétiques ambiants, en même temps que, à de rares exceptions près, elle est passée sous silence ou oubliée. Après, on constate une véritable explosion de cette écriture. Pourtant, il y avait déjà eu des femmes de toutes les générations qui écrivaient, d’ailleurs sur l’univers féminin. Nous aborderons ici les récits de trois femmes, publiés entre 1939-1959, séparés  chacun par une  période de dix ans: celui de la figure tutélaire d' Irene Lisboa, Solidão. Notas do punho de uma mulher (1939, signé sous le pseudonyme de João Falco); celui de la femme engagée Maria Archer, Há-de Haver uma Lei...(1949) et finalement celui de Maria Judite de Carvalho, Tanta Gente, Mariana...(1959), à l'aune d'une époque pleine de changements. Nous dessinerons  la contextualisation de ces œuvres d'un point de vue historique et littéraire, tout en étudiant les représentations « marginalisantes » des femmes, de façon à montrer qu'elles s'inscrivent dans la thématique  d'une « littérature féminine » , qu'elles sont ancrés dans des expériences de vie de femmes de leurs temps sans effacer cependant une portée sur l'être humain qui cherche un sens à la destinée humaine.

Mots Clefs : Canon, femmes écrivaines, marginalité, représentation

Notice biographique

   José Manuel Da Costa Esteves - Études en Philologie Romane et en Littérature Portugaise à Lisbonne. Enseignant responsable de la Chaire Lindley Cintra de  Camões I.P. à l’Université  Paris Ouest  Nanterre La Défense après avoir enseigné à l'Institut Catholique et à La Sorbonne Nouvelle.  Par ailleurs, depuis 1986, il est chargé de cours à l'Université de Paris 8. Il  intègre le groupe de recherche CRILUS (Nanterre) et est membre associé du CREPAL (Paris 3). Il appartient au comité de rédaction de la revue électronique www.pluralpluriel.org et est membre du comité éditorial de la revue  « Colóquio/Letras » et « Convergência Lusíada ». Auteur et éditeur de plusieurs publications, notamment : Au carrefour des litératures brésilienne et portugaise : influences, correspondances, échanges 19ème/20ème (Poncioni, Esteves), Paris, 2006 ; Diálogos Lusófonos : Literatura e Cinema, (Oliveira, Fonseca dos Santos, Esteves, Moreira),Vila Real, 2008; La Littérature Portugaise contemporaine, Paris, 2008; Maria Judite de Carvalho.Une écriture en liberté surveillée ( Besse, Cristóvão, Esteves), Paris, 2012; Hommes de lettres et la res publica au Portugal et au Brésil, (Poncioni, Esteves , Costa), Paris, 2013.

 

DA SILVA, Fabio Mario

Universidade de São Paulo /FAPESP

Titre :  « As características da trilogia épica de Soror Maria de Mesquita Pimentel »

          « Les caractéristiques de la trilogie épique de Sœur Maria de Mesquita Pimentel »

Resumo

   Este trabalho analisa o primeiro texto épico escrito e publicado por uma mulher em língua portuguesa: Memorial da Infância de Christo e Triumpho do Divino Amor (primeira parte) (1639) de Soror Maria de Mesquita Pimentel (1581-1661), professa no Mosteiro Cisterciense de São Bento de Cástris, em Évora. Publicado em 1639, mas nunca republicado, até agora, o Memorial é um trabalho fundamental para a compreensão dos estudos de gêneros e da apropriação do estilo épico pelas mulheres no universo lusófono. Esta obra permanece inacessível a professores e pesquisadores, bem como as outras duas partes manuscritas que nunca foram publicadas e que seriam a continuação da referida obra impressa: uma segunda parte intitulada Vida e milagres de Christo, estruturada ao longo de 13 Cantos, e uma terceira parte, Memorial da Paixão de Christo e triumpho do divino amor, dividida em 11 Cantos, constituindo assim uma trilogia épica; obras que são objetos de análise, bem como de uma futura edição, do meu projeto de Pós-Doutoramento em Literatura Portuguesa Pela Universidade de São Paulo. O que se pretende demonstrar é como as estratégias literárias implantadas pela autora conscientemente constroem uma versão feminina do épico, à luz do contexto cultural das mulheres no século XVIII, de uma escritora-monja, Soror Maria de Mesquita Pimentel, praticamente esquecida pela crítica. Esta marginalização reproduz os problemas em torno dos estudos de gênero na literatura portuguesa, visto que o cânone oferece muito pouco espaço para mulheres escritoras, especialmente as que escreveram antes do século XX.

Palavras-chave: épico, estudos de gênero, epopeia religiosa, Soror Maria de Mesquita Pimentel.

Note biographique

   Fabio Mario da Silva é pós-doutorando em Literatura Portuguesa pela Universidade de São Paulo, com bolsa da FAPESP (Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo). É doutor em Literatura (com bolsa da FCT - Fundação para Ciência e Tecnologia de Portugal) mestre em Estudos Lusófonos ( com bolsa da Comunidade Portuguesa de Pernambuco) pela Universidade de Évora (Portugal). É pesquisador do CNPq, com um projeto intitulado Figurações do feminino: Florbela Espanca et alii, sediado na Universidade Federal de Sergipe, sob a orientação da Professora Doutora Maria Lúcia Dal Farra. Também é investigador integrado do CLEPUL(Centro de Literaturas e Culturas Lusófonas e Europeias da Faculdade de Letras) e membro colaborador CEC (Centro de Estudos Clássicos) da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Também integra a equipe do Centro Internacional e Multidisciplinar de Estudos Épicos (CIMEEP) da Universidade Federal de Sergipe. Já lecionou em diferentes universidades como Professor Convidado. Atualmente aprofunda-se nos estudos de gênero, da autoria feminina portuguesa em língua portuguesa. Atualmente dirige, em conjunto com a Professora Cláudia Pazos Alonso (Universidade de Oxford), as Obras Completas de Florbela Espanca pela Editora Estampa (Lisboa) e prepara, também em conjunto com Cláudia Alonso, uma edição das Obras de Judith Teixeira, com textos inéditos. Prepara a edição da trilogia épica de Soror Maria de Mesquita Pimentel, primeira epopeia escrita por uma mulher em língua portuguesa.
 

DA SILVA CARDOSO, Patrícia

Universidade Federal do Paraná

Titre : « Une ‘âme de tigre’ dans Mistérios de Lisboa »

         « Uma 'alma de tigre' em Mistérios de Lisboa »

Resumo

   Em Mistérios de Lisboa, romance de Camilo Castelo Branco, a definição da identidade individual é um aspecto importante, não apenas no sentido mais superficial – já que, para a sustentação da intricada trama, povoada de muitos personagens cujas trajetórias cruzam-se dos modos mais surpreendentes, o autor serve-se do suspense em torno de quem seja este ou aquele para melhor atiçar e prolongar a curiosidade do leitor – mas no que diz respeito a uma questão mais densa, muito cara à modernidade, que diz respeito à dificuldade de se aceitar a noção de identidade como algo que se compõe monoliticamente. Assim, os sujeitos que povoam o romance, a começar por Pedro da Silva, que parece ser o personagem principal – também aqui o problema da identidade insinua-se – mudam de nome como mudam de pele, de identidade, acumulando um conjunto de experiências tão variadas que impõem ao leitor a necessidade de refletir sobre a possibilidade de ser-se tantas coisas (tantos seres) diferentes em uma única vida. Não é à toa, então, que a narrativa abra-se com esta declaração daquele Pedro: “Era eu um rapaz de quatorze anos, e não sabia quem era”. Este não saber quem se é ilumina o grande problema da trama, para além da questão da origem, da filiação, com que o personagem vê-se às voltas desde a infância. O que a narrativa vai indicando à medida que avança é que ter um nome, conhecer-se a origem de um indivíduo não são garantias de acesso a uma identidade unívoca. Nesse contexto, uma figura como Anacleta dos Remédios tem grande representatividade: pobre, torna-se amante do monsenhor Teotónio de Mascarenhas, mudando completamente de vida. Mas conserva uma ferocidade que dificulta ao leitor compreender suas atitudes, suas escolhas e, portanto, sua identidade, não no sentido social, mas psicológico do termo. É para essa figura feminina e sua trajetória cheia de violência que se voltará esta comunicação, no intuito de aprofundar o complexo tratamento reservado por Camilo à identidade em seu romance.

Notice biographique

   Patrícia da Silva Cardoso graduou-se em Letras pela Universidade Estadual de Campinas (1988), onde também fez Mestrado (1994) e Doutorado (2002), ambos defendidos na área de Teoria e História Literária. Desde 1997 é professora da Universidade Federal do Paraná. Foi professora visitante na Universität Leipzig (2007), na Alemanha, onde ministrou curso sobre as relações entre o modernismo português e o brasileiro. Como bolsista da Fundação Calouste Gulbenkian, fez pós-doutorado na Universidade Nova de Lisboa (2007-2008) e, na condição de bolsista da CAPES, atualmente desenvolve pesquisa pós-doutoral na University of Surrey, Inglaterra. Coordena, desde 2012, o mestrado bilateral entre a Universidade Federal do Paraná e a Universidade de Lyon 2-Lumière. Sua área de atuação é Letras, com ênfase na Literatura Portuguesa e nos diálogos entre esta e outras literaturas, tais como a brasileira, a inglesa e a francesa. Seus principais interesses são as questões relativas ao conceito de representação e seus possíveis vínculos com o imaginário construído pelo discurso ficcional, no âmbito da produção literária e cinematográfica. A identidade do sujeito e a identidade cultural destacam-se, ainda, como temas/problemas com que se ocupa em sua reflexão crítica e em seu trabalho de orientação nos níveis de mestrado e doutorado

 

DE AMORIM, Fernando

Psychanalyste, directeur de la consultation publique de psychanalyse Paris Ixe, RPCM / RPH / SIHPP

Titre : « L’empreinte féminine dans la marginalité et la responsabilité »

Résumé

   L’empreinte féminine dans la marginalité et dans la responsabilité. Il y a plusieurs manières d’aborder un thème. Je ne le prendrai pas par la marginalité au féminin, mais par la part de responsabilité de l’être à occuper la position marginale. Sans vouloir vous choquer, je vous signale que je suis directeur d’une consultation publique de psychanalyse qui a assuré 22 207 consultations en 2013. L’immense majorité de ces consultations étaient dédiées à la marginalité. Marginalité sociale, économique, subjective. L’immense majorité de ces consultations étaient dédiées aux femmes. Si vous lisez la dimension du féminin par le biais de la marginalité, vous pouvez être certains que la problématique de la marginalité féminine ne bougera pas d’un millimètre. La marginalité au féminin, c’est celle de nos mères, de nos femmes, de nos sœurs.

   Mon pari clinique est d’aborder la question féminine par le biais de la jouissance et du bénéfice. Il n’est pas forcément possible pour le féminin de se passer du masculin – je pense à la poétesse portugaise Florbela Espanca, qui n’était pas féministe, ou fenimixte comme je m’exprime pour indiquer la confusion du genre, mais féminine – de l’autre porteur du pénis et de la différence sexuelle.

   Ma proposition est de s’en passer à condition de s’en servir. Cette proposition mettrait le féminin dans une position de partenaire et non d’adversaire ou de soumise.

   Le mot « marginal » se trouve au XVe siècle et fait référence, par exemple, aux annotations écrites sur la marge d’un texte ; « marginalité » est un mot beaucoup plus jeune, il est du milieu du XXe siècle. Quant au mot féminin, nous pouvons trouver ses origines au milieu du XIIe siècle. Il était orthographié « femeninet » et désignait ce « qui a le caractère de la femme ». Pas le corps, les manières, mais le caractère, mot du milieu du XIIIe siècle et qui veut dire « empreinte ».

   En lisant une femme comme Florbela Espanca – je pense à sa poésie « Rêves » - il est possible d’identifier la sensualité d’une femme qui désire : j’ai rêvé que j’étais ton amante chérie, mais qui est happée très vite par la voie féminine de la marginalité marquée par la tristesse, les larmes et la solitude. C’est cette voie féminine que j’interrogerai.

Notice biographique

   Docteur Fernando de Amorim, Psychanalyste, Directeur de la consultation publique de psychanalyse et clinique médicale (RPCM). Membre du Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital – Ecole de psychanalyse (RPH). Membre de la Société Française de l’Histoire de la Médecine (SFHM). Membre de la Société Internationale d’Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse (SIHPP).

 

GARRAIO, Júlia

Centro de Estudos Sociais, Universidade de Coimbra

Titre : « Les processus de libération en Angola et au Mozambique: anticolonialisme et ruptures identitaires au féminin »

Résumé

   Quand nous pensons femmes et mouvements politiques, guerres et révolutions en Afrique, nous pensons immédiatement aux femmes noires nées sur le continent. Cette communication  a cependant pour objet de faire connaître les résultats d’un projet de recherche qui avait pour propos l’analyse d’une réalité négligée: la participation de femmes blanches d’origine portugaise aux mouvements, aux guerres de libération et à la révolution en Angola et au Mozambique. À travers la collecte et le traitement des témoignages de ces femmes, cette communication présentera des archives uniques qui enrichiront la connaissance de l’histoire des mouvements de libération et de leurs liens avec l’histoire récente de l’Angola, du Mozambique et du Portugal.

Notice biographique

   Júlia Garraio est chercheuse au Centre d'Études Sociales où elle intègre le Groupe Humanités, Migrations et Études pour la Paix. Violence, mémoire, identité, discours et représentation sont quelques-uns des concepts sur lesquels elle travaille. Pour son projet de recherches postdoctorales, elle s'est intéressée à la mémoire publique des viols de femmes et adolescentes allemandes dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale à travers les représentations littéraires et cinématographiques de cette violence sexuelle. Elle a fait partie de l'équipe du projet «Les processus de libération en Angola et au Mozambique: anticolonialisme et ruptures identitaires au féminin» (Centro de Estudos Sociais/Coimbra, 2011-2014).

 

KLEIMAN, Olinda

Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Titre : « O Pranto de Maria Parda : une voix des marges »

Résumé

   Si l’on en croit les approches traditionnelles, qui évaluent La Plainte à l’aune d’un comique difficilement contournable, pour, en dernière analyse, lui superposer le sérieux, plus acceptable ou moins dérangeant, Maria Parda est un personnage représentatif de la « menue gent », désemparée, qui meurt de faim le long des routes, en cette sinistre année 1522 marquée par le deuil et la famine. Son nom trahit indubitablement son appartenance à ce petit peuple, et lui assigne en outre une place en marge de la société lisboète où les personnes au teint basané ne tenaient évidemment pas le haut du pavé.

   Mais la question qui se pose, en réalité, est celle de savoir de quelles marges il s’agit. Et la question subsidiaire est celle de savoir si le sérieux est de la partie ou si ce n’est pas purement et simplement le comique qui est à l’œuvre, dans ce qu’il a de plus outrancier.

Notice biographique

   Olinda Kleiman, professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (langue, littérature et civilisation portugaises), Directrice du CREPAL – centre de recherches sur les pays lusophones – pour le Portugal, l’Afrique et l’Asie lusophones, depuis septembre 2014. Auparavant (2000-2014) professeur à l’Université Lille 3, responsable des études portugaises (section créée en 1990) et directrice, pour la partie française, du Centre José Saramago - centro de langue portugaise de Camões I.P. et de l’université Lille 3 (créé en 2004), membre à titre principal de CECILLE – centre de recherches en civilisations, langues et littératures étrangères (Co-responsable de l’axe « Crises, créations, renaissances », spécifique aux études romanes, avec Michèle Guillemont, pour l’espagnol, et Jean-Philippe Bareil, pour l’italien). Principaux champs de recherche : la littérature portugaise de la Renaissance et le théâtre vicentin ; les littératures lusophones contemporaines ; la traduction littéraire et l’édition critique.

 

LEANDRO, Sandra

Universidade de Évora

Titre : « Míseras, mesquinhas e algumas Rainhas : artistas portuguesas à margem (séculos XIX e XX) »

         « Miséreuses, mesquines, et Reines, parfois: femmes artistes portugaises en marge (XIXe et XXe siècles) »

Résumé

   Sujets et objets ignorés, parfois méprisés, les femmes peintres et sculptrices portugaises et les œuvres qu’elles ont produites au XIXe et au début du XXe siècles, sont restées ou restent souvent au bord de l'histoire. D'autres artistes, sur l’autre bord, se sont imposées par  leur origine et leur naissance. Quels sont ces bords? Comment peuvent-elles passer de l’un à l’autre? Par quel courant sont-elles entraînées? Cette communication vise à aborder la vie et l'œuvre de plusieurs femmes artistes en essayant de déterminer les causes des différents types de marginalités que leurs trajectoires ont définies en raison de leur origine géographique, parce qu'elles ont commis un crime, parce qu’elles ont choisi de s’auto-marginaliser, parce qu'elles ont été mises en cause en raison de leurs orientation sexuelle, parce qu'elles n’avaient pas de descendants pour défendre leur mémoire, entre autres raisons qu’il importe de comprendre et de bien considérer. Josefa Greno (1850-1902) avec son histoire d'amour fatale et de libération par la peinture, sera l’un des cas étudiés. Autodidacte, son parcours met clairement en évidence les préjugés bien enracinés dans le temps. La trajectoire complexe et intéressante de la Reine Amélie d'Orléans (1865-1951) retiendra également notre attention, et l'auto-marginalisation d’Isabel Boaventura (1870-1925) constituera un  autre exemple. Cette dernière a-t-elle volontairement choisi ou non de ne jamais exposer sa peinture ? Quelle sont les motivations qui peuvent pousser quelqu’un à apparemment choisir le silence et l'invisibilité? A son époque, plusieurs femmes présentaient leurs œuvres à l'exposition du Grémio Artístico, et plus tard à la Sociedade Nacional de Belas-Artes, et également dans les salons cédés par certains photographes. Pourquoi Isabel Boaventura ne l’a-t-elle pas fait? On ne peut que spéculer sur les raisons de sa retenue, mais jamais les connaître pleinement. Nous allons étudier ces  parcours et d’autres aussi qu’il est urgent de redécouvrir et d’intégrer, dans une histoire plus complète en tenant compte en particulier des cas exceptionnels parce que «concrétiser un refus de la norme possède un énorme potentiel attractif», ou comme Alexandre O'Neill l’a écrit «Suivant la vie le vers surgit»…

Mots-clés: Femmes Peintres; Femmes Sculptrices; Portugal; Marginalité; Histoire de l'Art; Études sur les Femmes; XIXe et XXe siècles

Resumo

   Sujeitos e objectos de desatenção, às vezes de desprezo, as pintoras e escultoras portuguesas e as obras que produziram no século XIX e no início do século XX, surgem, ou surgiram, muitas vezes à margem da História. Outras artistas há na outra banda, implantadas à força pela sua origem e nascimento. Que margens são estas ? Como se podem atravessar ? Orlam que caudal ? Nesta comunicação serão abordadas a vida e obra de várias mulheres artistas tentando apurar as causas dos diversos tipos de marginalidades que as suas trajectórias desenharam : pela sua condição geográfica, porque cometeram um crime, pela opção de se automarginalizarem, porque eram questionadas devido à sua orientação sexual, porque não tiveram descendentes que lhes protegessem a memória, entre outras razões que importa compreender e ver de perto. Josefa Greno (1850-1902) com a sua história de amor fatal e de libertação através da Pintura, será um dos casos de estudo. Aprendendo o ofício por via autodidacta, o seu percurso torna claros os preconceitos de um tempo longo. A trajectória  complexa e interessante da Rainha D. Amélia d’Orléans (1865-1951) será também alvo de atenção e a automarginalização de Isabel Boaventura (1870-1925) um outro exemplo. Neste último caso terá sido escolha pessoal nunca exibir a sua pintura ? O que leva alguém a aparentemente optar pelo silêncio e pela invisibilidade ? Na época que viveu, várias mulheres exibiam trabalhos em exposições do Grémio Artístico, mais tarde na Sociedade Nacional de Belas-Artes, e também nas salas que alguns fotógrafos cediam. Porque não o fez ? Pode-se imaginar que a sua índole era recatada, mas nunca se desvendarão totalmente as razões. Estudaremos estes e outros percursos que urge inscrever e integrar, de facto, numa História mais inteira, sobretudo tendo em conta os casos excepcionais pois « materializar uma fuga à norma tem enorme potencial atractivo », ou como Alexandre O’Neill escreveu « Conforme a vida que se tem o verso vem »…

Palavras-chave : Escultoras ; Portugal ; Marginalidade ; História da Arte ; Estudos sobre as Milheres ; Séculos XIX e XX.

Notice biographique

Sandra Leandro est «Professora Auxiliar» à l'Université d'Évora. PhD en Histoire de l'Art Contemporain à l'Université Nova de Lisboa (UNL) avec une thèse intitulée Joaquim de Vasconcelos (1849-1936) historien, critique d'art et muséologue, 2008. Elle a obtenu un Mestrado dans la même université  avec le mémoire Théorie et critique d'art au Portugal (1871-1900), 1999, UNL. Chercheur intégré à l'Institut d'Histoire de l'Art de l’ UNL, chercheur collaborateur depuis 2000 de Faces de Eva - CESNOVA et CLEPUL-FLUL. Membre fondateur d’un Troisième Cycle d’Arts Visuels et Genre, pionnier au Portugal (Université d’Évora, 2011). Elle a  publié des travaux, donné des conférences et organisé des expositions sur le thème des femmes artistes et du Genre. Elle a organisé en partenariat les séminaires suivants : "Avant et après Paula Rego" (2009) et "Femmes Sculptrices" au Portugal (2014). Le résultat du premier a été le volume collectif Mulheres Pintoras em Portugal - Femmes peintres au Portugal (2013). Elle travaille actuellement sur la réalisation du Premier Congrès International d'Art et Genre (Fondation Calouste Gulbenkian et Fondation Arpad Szenes et Vieira da Silva Congrès, 22-24 Octobre 2014, Lisbonne). Parmi ses autres domaines de recherche figurent: Art, Humour, Théorie, Critique d’Art, Culture et Histoire du XIXe siècle; Peinture; Muséologie; Dessin; Sculpture; Cinéma; Photographie et Design.

Nota biográfica

   Sandra Leandro - Professora Auxiliar na Universidade de Évora é Doutorada em História da Arte Contemporânea pela Universidade Nova de Lisboa com a tese Joaquim de Vasconcelos (1849-1936) Historiador, Crítico de Arte e Museólogo, 2008 e Mestre pela mesma Universidade com a dissertação Teoria e Crítica de Arte em Portugal (1871-1900),1999. Investigadora integrada do Instituto de História da Arte da UNL e investigadora colaboradora desde o ano 2000 de Faces de Eva - CESNOVA e do CLEPUL-FLUL. É uma das fundadoras da Pós-Graduação Artes Visuais e Género, pioneira em Portugal (Universidade de Évora, 2011). Tem publicado, proferido conferências e comissariado exposições sobre a temática das mulheres artistas e do género. Organizou em parceria os Cursos “Antes e depois de Paula Rego” (2009) e “Escultoras em Portugal” (2014) resultando do primeiro o volume colectivo Mulheres pintoras em Portugal (2013). Trabalha actualmente na concretização do I Congresso Internacional Arte e Género (Fundação Calouste Gulbenkian e Fundação Arpad Szenes Vieira da Silva, 22-24 Outubro 2014). Outras áreas de investigação: Arte, Humor, Teoria, Crítica, Cultura e História Oitocentista; Pintura; Museologia; Desenho; Escultura; Cinema; Fotografia e Design.

 

LOUSADA, Maria Alexandre

Universidade de Lisboa, Centro de Estudos Geográficos / IGOT e Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa

Titre : « Geografias femininas em Lisboa entre o Antigo Regime e o Liberalismo »

        « Géographies féminines à Lisbonne entre l’Ancien Régime et le Libéralisme » 

Résumé

   Le débat sur la généalogie et les caractéristiques des sphères publiques et privées, séparés et traversés par des divisions entre les sexes, est particulièrement pertinente pour la discussion de l'exclusion et l'invisibilité des femmes. Pour certains cette distinction a peu d’effet sur les  comportements et les expériences des femmes, la modernité n'ayant pas apporté de changements importants en ce qui concerne la situation sociale et politique des femmes. D'autres, tout en ne niant pas l'existence de continuités, insistent sur l'idée que cette division a eu des conséquences pour la représentation des femmes et des hommes sur eux-mêmes.

Les études sur la nature socialement construite de l'espace, d'autre part, ont montré que les femmes et les hommes ont spatialités et temporalités spécifiques. Les rôles sociaux masculins et féminins sont également définis dans les espaces occupés à des moments précis. Être sur la rue la nuit, par exemple, a un sens et différentes conséquences, selon qu’il s’agit d’hommes ou qu’il s’agit de femmes. L'espace est ainsi traversée par une multiplicité de frontières qui sont des formes d'exclusion.

Ayant la ville de Lisbonne comme lieu d’observation et comme sources lettres de femmes nobles, littérature de colportage et documentation policière, cette communication vise à présenter certains aspects des géographies féminines dans la capitale portugaise entre l'Ancien Régime et le Libéralisme.

Mots-clés : femmes, Lisbonne, XVIIIe- XIXe siècle, espace public

Resumo

   O debate sobre a genealogia e as características das esferas pública e privada, separadas e atravessadas por divisões de género, é particularmente relevante para a discussão sobre a exclusão e a invisibilidade das mulheres em certos domínios da sociedade. Para uns essa distinção afecta pouco os comportamentos e as experiências das mulheres (A. Vickery, 1998), considerando basicamente que a modernidade não trouxe mudanças significativas no que diz respeito ao lugar social e político da mulher. Outros, não negando a existência de continuidades, insistem na ideia de que essa divisão teve consequências nas representações das mulheres e dos homens acerca de si próprios e, portanto, nas relações sociais.

   Os estudos sobre a natureza socialmente construída do espaço, por outro lado, têm revelado que os homens e as mulheres têm espacialidades e temporalidades próprias. Os papéis sociais femininos e masculinos são também definidos em espaços ocupados em tempos específicos. Estar na rua, à noite, por exemplo, tem um significado diferente, e distintas consequências, consoante se é homem ou mulher. O espaço, como entidade socialmente produzida, é assim atravessado por múltiplas fronteiras que se podem traduzir em formas de exclusão.

   Tendo como lugar de observação a cidade de Lisboa e como fontes principais diários de mulheres nobres e de estrangeiros, literatura de cordel e processos policiais, esta comunicação pretende dar a conhecer alguns aspectos das geografias femininas na capital portuguesa entre finais do século XVIII e início do século XIX.

Palavras chave: mulheres, Lisboa, século XVIII_XIX, espaço público


Notice biographique

   Maria Alexandre Lousada. Licence en Histoire et doctorat en Géographie par Université de Lisbonne. Professeur à la Faculté de Lettres (dept. d’Histoire) et membre du Centre d’Études Géographiques (CEG-IGOT) de l’Université de Lisbonne. Ses intérêts de recherche et ses publications se concentrent sur la construction de la société contemporaine portugaise – sociabilités et culture associative, contre-révolution, production de l’espace urbain et les origines du tourisme au Portugal.

Nota biográfica

   Maria Alexandre Lousada - Licenciada em História e doutorada em Geografia (Geografia Histórica) pela Universidade de Lisboa. Professora auxiliar da área de História da Faculdade de Letras e Investigadora do Centro de Estudos Geográficos/iGOT da  Universidade de Lisboa.

   A sua investigação tem-se centrado sobre a construção da sociedade contemporânea portuguesa, nomeadamente no estudo das sociabilidades e do associativismo, da produção do espaço urbano, da contra-revolução e dos primórdios do turismo em Portugal.

   Recentemente, coordenou  um projecto, sobre “Vida cultural em cidades de província. Espaço público, sociabilidades e representações (1840-1926)” e integrou um outro sobre “Movimento social crítico e alternativo: memória e referências”, ambos financiados pela FCT.

 

MOTTA OLIVEIRA, Paulo

Universidade de São Paulo / CNPq

Titre :  « Do desejo e do delito: Herminie e Palmira, amazonas oitocentistas de Dumas e Camilo »

Resumo

   Em 1845 Alexandre Dumas lança a breve novela Une amazone que, 13 anos depois, seria rebatizada de Herminie. Ela é uma personagem que, assumindo características no período consideradas como masculinas, cavalga sozinha, escolhe seus amantes, define as regras de seus relacionamentos e determina a punição caso elas sejam rompidas. Misteriosa figura – pois o foco narrativo está centrado em um de seus amantes – ela surge e desaparece sem que, de fato, saibamos toda a sua história.

   Qualquer leitor de Camilo lembrará de uma outra personagem: a Teodora-Palmira de Amor de Salvação, lançado em 1864. Ela também cavalga sozinha, parece se utilizar dos homens em função de seus desejos, e assume o controle sobre a sua vida e sua sexualidade, um privilégio então apenas masculino. E, como Herminie,  também desaparece de nossas vistas sem que saibamos o final de sua história, pois é Afonso, seu ex-amante,  que conta sua história ao narrador.

   A proposta de nossa comunicação é a de pensar como, nesses dois livros, são representadas mulheres que ultrapassam o espaço que o universo oitocentista lhes concedia, chegando a ter atitudes que eram ou poderiam ser consideradas como criminosas. Poderemos, com isso, também refletir sobre a forma hábil como Camilo se apropria da narrativa dumasiana, dando-lhe contornos e desdobramentos que não estavam presentes em  Herminie.

Nota biográfica

   Paulo Motta Oliveira é Professor Associado da Universidade de São Paulo e bolsista do Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico. Concluiu o doutorado em Teoria e História Literária pela Universidade Estadual de Campinas em 1995. Realizou quatro pós-doutorados, todos com apoio da FAPESP: três de curta duração – de 3 a 4 meses – dois na Universidade de Lisboa e um na Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, e um quarto, de janeiro de 2013 a janeiro de 2014, na Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Defendeu a livre-docência em Literatura Portuguesa na Universidade de São Paulo em 2006. Pesquisa, principalmente, a literatura portuguesa do século XIX e do início do XX, bem como as relações entre esta e outras literaturas do período, em especial as literaturas de língua portuguesa e a literatura francesa. Ultimamente tem centrado sua pesquisa na ascensão do romance nos países de língua portuguesa.  

 

NERY, Antonio Augusto

Universidade Federal do Paraná – UFPR / CAPES

Titre: « De Angélica à bruxa : crença e insanidade em A bruxa de Monte Córdova (Camilo Castelo Branco) »

Resumo

   Em A bruxa de Monte Córdova (1867), Camilo Castelo Branco (1825-1890) desenvolve uma crítica contundente à religiosidade e aos religiosos, ao explicitar que a protagonista da narrativa, Angélica Florinda, enlouquece e é excluída do convívio social, devido, sobretudo, às orientações de Frei Silvestre, clérigo cujo caráter é questionado diversas vezes pelo narrador. Angélica é viúva de um ex-seminarista que morrera durante a guerra civil e, logo após a morte do marido, Tomás, culpa-se por ter iniciado o relacionamento que tirara o amante do seminário e possibilitara que ele morresse em batalha. Subjugada pelo sentimento de culpa, a personagem abandona o único filho e exila-se em um convento, onde é incentivada pelo referido Frei a se penitenciar até o final da vida. Concomitantemente às críticas voltadas a esse clérigo, a narrativa valoriza outro frade, Frei Jacinto de Deus, o qual, desde o início da história, é ilustrado como um religioso exemplar e uma espécie de protetor da relação amorosa de Tomás e Angélica. É ele, inclusive, que além de contrapor os conselhos duvidosos dados à Angélica por Frei Silvestre, cuida do filho enjeitado, e tenta, sem êxito, retirar a moça do convento. O objetivo deste trabalho é averiguar o modo como o narrador camiliano tece seus comentários críticos, tanto negativos quanto positivos, quando se atém a descrever a relação da protagonista com a religiosidade e os religiosos. Buscarei compreender as características do discurso (anti) clerical e (anti) religioso veiculado, focando especialmente as cenas nas quais Angélica encontra-se enclausurada e, logo depois, mais uma vez apartada da sociedade, vivendo no Monte Córdova. Com isso, procurarei problematizar a ideia de que estamos diante simplesmente de um romance romântico de cariz passional, no qual a crítica social somente constitui-se um « acessório » narrativo, desenvolvida com o único objetivo de ilustrar as dificuldades da concretização do amor puro ou trágico, que supostamente rege a economia da obra.

Palavras-chave : Camilo Castelo Branco, A bruxa de Monte Córdova, Crítica social e (anti) religiosa

Nota biográfica

   Antonio Augusto Nery é doutor em Letras (Literatura Portuguesa) pela Universidade de São Paulo (USP) e professor adjunto de Literatura Portuguesa da Universidade Federal do Paraná (UFPR). Atualmente desenvolve Pós-Doutorado na Universidade de Coimbra, com bolsa CAPES (Processo 10756-13-2).

 

NOA, Francisco

Universidade Eduardo Mondlane, Maputo – CESAB

Titre: « A condição feminina em José Craveirinha, Aldino Muianga e Clemente Bata: entre a marginalidade e a centralidade »

         « La condition féminine chez José Craveirinha, Aldino Muianga et Clemente Bata: entre marginalité centralité »

Résumé

Quelques sensibilités soutiennent avec une légitimité certaine qu’une  représentation vraisemblable et profonde de la femme, ne peut être véritablement réussie que si elle faite par les femmes elles-mêmes, étant donné que celles-ci, peuvent se prononcer   mieux que quiconque sur leur réelle condition et expérience existentielle, tant intérieur qu’extérieur.

Curieusement, peut-être le produit de la marginalité même ou de la subordination auxquelles elles sont vouées souvent, ce sont des hommes, surtout dans le domaine artistique, les créateurs de certaines représentations parmi les plus  emblématiques de la femme.

A travers l’écriture poétique de José Craveirinha et narrative d’Aldino Muianga ainsi que de Clemente Bata, respectivement, nous procurons illustrer comment la condition féminine, aussi bien dans sa grandeur que sa précarité, se trouve projetée dans l’imaginaire africain en général et mozambicain en particulier.

Resumo

   Algumas sensibilidades defendem, com uma certa legitimidade, que uma representação verosímil e profunda da mulher, só é verdadeiramente conseguida se for feita pelas próprias mulheres, visto que elas, melhor que ninguém, se podem pronunciar sobre a sua real condição e experiência existencial, tanto interior como exterior. Curiosamente, talvez produto da própria marginalidade, quando não subalternidade a que elas têm sido votadas, têm sido os homens, sobretudo no âmbito artístico, os criadores de algumas das representações mais emblemáticas da mulher. Através da escrita poética e narrativa de José Craveirinha e Aldino Muianga, respectivamente, procuraremos ilustrar como a condição feminina, tanto na sua grandeza como na sua precariedade, se encontra projectada no imaginário africano, em geral, e moçambicano, em particular.

Note biographique

D’origine mozambicaine, Francisco Noa est Docteur de l’Université Nova de Lisboa (2001) en littératures africaines de langue portugaise. Professeur invité, directeur et examinateur de thèses au Mozambique et à l’étranger, Francisco Noa enseigne la littérature mozambicaine, la poétique et la rhétorique à l’Université Eduardo Mondlane - Maputo. Directeur exécutif du Centre des études sociales Aquino de Bragança (CESAB), il est également chercheur associé de l’université de Coimbra. Consultant, a également occupé des fonctions de direction dans différentes établissements d’enseignement supérieur. Est auteur de nombreux articles et ouvrages dont: Literatura Moçambicana. Memória e Conflito (Imprensa Universitária, 1997); A Escrita Infnita (1ª ed., Imprensa Universitária, 1998; 2ª edição, Ndjira, 2013); Império, Mito e Miopia, (Caminho, 2002) e A Letra, a Sombra e a Água (Texto Editores, 2009); Perto do Fragmento, a Totalidade, (Ndjira, 2012).

Nota biográfica

   Francisco Noa - De nacionalidade moçambicana, doutorado em Literaturas Africanas de Língua Portuguesa pela Universidade Nova de Lisboa (2001). Professor de Literatura Moçambicana, Poética e Retórica na Universidade Eduardo Mondlane, Maputo. Pesquisador e director executivo do Centro de Estudos Sociais Aquino de Bragança (CESAB). Investigador associado na Universidade de Coimbra. Professor convidado, orientador e examinador de teses em universidades nacionais e no estrangeiro. Cargos de gestão em instituições de ensino superior. Consultor na área de leitura e escrita, ensino básico, ensino superior e comunicação. Autor de inúmeros artigos e dos livros: Literatura Moçambicana. Memória e Conflito (Imprensa Universitária, 1997); A Escrita Infnita (1ª ed., Imprensa Universitária, 1998; 2ª edição, Ndjira, 2013); Império, Mito e Miopia, (Caminho, 2002) e A Letra, a Sombra e a Água (Texto Editores, 2009); Perto do Fragmento, a Totalidade, (Ndjira, 2012).

 

PAIS SIMON, Maria Cristina

Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, CREPAL

Titre : « Menina e Moça de Bernardim Ribeiro : représentations et interprétations de la marginalité féminine dans la nouvelle sentimentale naissante et renaissante »

Résumé

   Menina e Moça de Bernardim Ribeiro est la première nouvelle sentimentale écrite en langue portugaise entre les années 30 et 40 du XVIe siècle, elle fut publiée à Ferrare en 1554 et notre travail se base sur cette première édition.

   L’œuvre présente une galerie de personnages féminins représentatifs de différents genres littéraires, d’une part les stéréotypes des romans de chevalerie très appréciés encore au Portugal, d’autre part ceux de la nouvelle sentimentale d’inspiration espagnole et italienne. Cette galerie est, de plus, composée de femmes issues de divers milieux sociaux et d’âges différents présentant, par conséquent, des profils psychologiques et des sentiments déterminant des comportements qui constituent la matière même de l’œuvre.

   A partir de l’étude de ces personnages et de leur importance dans l’économie de la nouvelle, et en nous appuyant sur des textes fondateurs de la pensée occidentale, ceux d’Aristote notamment, ainsi que sur ceux des Pères de l’Eglise, Saint Paul et Saint Augustin, en particulier, nous nous attacherons à mettre en évidence la frontière qui, au XVIe siècle, séparait la norme de la marginalité, à définir la nature et les caractéristiques de cette marginalité dans une société en pleine mutation, afin d’ébaucher un portrait de la femme dans la nouvelle sentimentale naissante et dans la société renaissante.

Mots-clé : Renaissance, Bernardim Ribeiro, femme, marginalité, norme, nouvelle sentimentale, littérature

Notice biographique

   Après une Licence de Lettres modernes et de portugais (1981), une Maîtrise de portugais (1982) obtenues à

   l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Maria Cristina Pais Simon passe l’agrégation de portugais en 1983. En 1995 elle présente une thèse de Doctorat sur la question féminine dans l’œuvre romanesque de Camilo Castelo Branco dans cette même Université qu’elle intègre, comme Maître de conférences, en 1996. Elle y enseigne la littérature et la civilisation du Portugal ainsi que la traduction littéraire.

   Membre du CREPAL (Centre de Recherche sur les Pays lusophones), M. C. Pais Simon mène ses recherches dans le domaine de la littérature et de la civilisation du XIXe portugais, a participé à de nombreux colloques en France et à l’étranger et a publié des travaux sur le Romantisme et le Réalisme-naturalisme portugais, sur Camilo Castelo Branco, Almeida Garrett, Cesário Verde, sur la question féminine, parmi d’autres thèmes et auteurs.

   Dans le domaine administratif elle siège actuellement dans les instances suivantes, auxquelles elle a été élue : Conseil de gestion du Département d’Etudes Ibériques et latino-américaines, Conseil de gestion de l’UFR LLCSE, Commission de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

 

PAIXÃO, Ana

Université Vincennes à Saint Denis – Paris 8, CESEM - UNL

Titre : « "O fabricar da música e do silêncio": Clotilde Rosa et la composition au féminin au Portugal »

Résumé

   Clotilde Rosa fait partie de la trentaine de femmes compositeurs actuellement en activité au Portugal. Cette génération contraste en termes de nombre avec une première avant les années 50 du XXe siècle qui intégrait, parmi d'autres, les noms de Francine Benoît ou de Berta Alves de Sousa. Auparavant, le silence de la composition au féminin ne sera interrompu que par quelques noms comme ceux de D. Maria, fille du roi Manuel I, et ses dames de compagnie (Angela Sigea en particulier), mais aussi Leonora Duarte, compositrice flamande d'origine portugaise, ou Maria Bárbara de Bragança, fille du roi João V, et élève de Scarlatti.

   A partir de l'œuvre de Clotilde Rosa, notamment du quatuor "O fabricar da música e do silêncio" incluant des poèmes d'Armando Silva Carvalho, cette réflexion nous mène à une quête de la production musicale au féminin au Portugal. Un parcours sonore fait de retentissantes présences de compositrices mais aussi d'éclatants silences.

Ligne thématique : Littérature et arts féminins de la marge

Nota biográfica

   Ana Paixão é doutorada em Literatura comparada com uma tese sobre «Retórica e técnicas de escrita literárias e musicais em Portugal nos séculos XVII a XIX». É membro do conselho científico do CESEM (Centro de Estudos de Sociologia e Estética Musical) da UNL desde 2002. Entre 2005 e 2010, foi professora de francês aplicado ao canto no Conservatório Nacional de Lisboa. Foi Leitora na Univ. Paris III entre 2002-04. Desde 2010 é Leitora na Univ. Paris 8 e dirige a Casa de Portugal - André de Gouveia da Cité Internationale Universitaire de Paris.

 

QUINT, Anne-Marie

Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Titre : « Modeste et sûre d’elle : Joana da Gama (1520 ?-1586) » 

Résumé

   Joana da Gama, l’une des premières femmes écrivains portugaises, n’a pas laissé qu’une œuvre très importante. Elle n’a pas non plus vécu comme une marginale au sens actuel. Mais devenue veuve très jeune, disposant d’une certaine aisance, elle a pu jouir d’une indépendance rare à son époque pour une femme. Elle avait organisé une sorte de béguinage en compagnie de quelques femmes de sa famille ou de ses amies, en marge de la société de son temps donc, mais non pas complètement isolée. Sur les instances de ses proches, elle a publié un petit recueil d’aphorismes et de poésies qui révèlent un réel talent littéraire et une liberté d’esprit parfois surprenante, surtout si on la compare à ce qu’ont écrit les quelques Portugaises contemporaines qui ont eu accès à la culture humaniste.

Notice biographique

   Anne-Marie Quint nasceu em 1941. Foi catedrática na Universidade Sorbonne Nouvelle - Paris III onde leccionou língua e cultura de Portugal e do Brasil. Na sua tese de doutoramento estudou a Imagem da Vida Cristã de Frei Heitor Pinto. A área da sua pesquisa universitária abrange essencialmente os séculos XV a XVII em Portugal, mas também a literatura dos séculos XIX e XX em Portugal e no Brasil, e a tradução. Traduziu para francês Almeida Faria, Machado de Assis, Poemas de Antero de Quental, Camões, Bernardim Ribeiro, peças de Gil Vicente, etc.

 

RODRIGUES, Eugénia

Instituto de Investigação Científica Tropical, Lisboa

Titre : « De la marginalité et de la norme dans une société coloniale : les donas de la vallée du Zambèze aux XVIIe et XVIIIe siècles »

        « Da marginalidade e da norma numa sociedade colonial: as donas do vale do Zambeze nos séculos XVII e XVIII »

Résumé

   La colonisation portugaise de la vallée du fleuve Zambèze, au Mozambique, a été associée à la formation d’une catégorie sociale spécifique, les donas (dames) des prazos (vastes propriétés). En effet, dans cette région, les larges territoires soumis à la couronne portugaise ont été octroyés aux sujets du roi du Portugal comme prazos, une institution qui a combiné l’emphytéose aux normes juridiques de donation des biens de la couronne. Ces concessions, associant la domination de la terre avec celle des habitants africains, constituaient  la base du pouvoir de l'élite coloniale de la vallée du Zambèze. Bien que, initialement, la cession des prazos de la couronne ait privilégié des hommes, au cours du XVIIIe siècle, les femmes sont devenues progressivement les titulaires de la majorité des terres, à la suite de la haute mortalité des hommes européens, des stratégies familiales et des pratiques administratives. Certains historiens ont même considéré la concession des terres aux femmes et la succession féminine comme des éléments centraux dans la définition du régime juridique des prazos au Mozambique.

Aussi bien l'administration portugaise que la société coloniale au Mozambique espéraient que ces femmes, bien que titulaires de la terre, se confineraient dans un contexte domestique, laissant à leurs maris, de préférence européens, chefs de la famille, la gestion de la maison. Néanmoins, les donas ont remis en question les normes sociales établies et ont défini pour elles-mêmes un rôle différent. Beaucoup d’entre elles administraient des prazos et des négoces qui leur étaient associés. Ces femmes, dans leur majorité métisses, mais aussi quelques unes originaires de Goa, sont généralement identifiées comme des personnes de grande puissance, fondée sur la propriété foncière et le contrôle des Africains, une représentation largement répandue dans la littérature jusqu’à aujourd’hui.

Dans cette communication, j’examinerai le rôle des donas dans la société coloniale de la vallée du Zambèze. En tant qu'acteurs sociaux, dans quelle mesure le rôle joué par ces femmes se trouvait dans  la marginalité sociale? Quelles ont été les tensions qui sous-tendant l'exercice du rôle de dona? La société a-t-elle cherché à délégitimer les pratiques de ces femmes et à les garder dans les normes sociales? Ou bien leur rôle a-t-il été en quelque sorte intégré dans les normes sociales dominantes?

Mots-clés : femmes; terres; marginalité sociale; Mozambique; siècles XVIIe et XVIIIe.

Resumo

   A colonização portuguesa do vale do Zambeze, em Moçambique, ficou associada à constituição de uma categoria social específica, as donas dos prazos. Nessa região, os extensos territórios sujeitados pela coroa portuguesa foram concedidos aos súbditos como prazos, um instituto que combinava a enfiteuse com a doação de bens da coroa. Essas concessões, aliando o domínio da terra ao dos seus habitantes africanos, constituíram a base do poder da elite colonial do vale do Zambeze. Conquanto, inicialmente, a cedência de prazos da coroa privilegiasse os homens, no decurso do século XVIII, em função da mortalidade masculina europeia, de estratégias familiares e de práticas administrativas, as mulheres tornaram-se, progressivamente, as titulares da maioria das terras. Alguns historiadores consideraram mesmo a concessão de prazos às mulheres e a sucessão por via feminina como elementos centrais da definição do regime jurídico dos prazos de Moçambique.

Quer a administração portuguesa, quer a sociedade colonial de Moçambique esperavam que essas mulheres, conquanto titulares das terras, se limitassem ao quadro doméstico, deixando aos seus maridos, desejavelmente europeus, a gestão dos bens, enquanto cabeças de casal. Porém, as donas interpelaram as normas sociais instituídas e definiram para si um papel diverso. Muitas administravam os prazos e os negócios que lhes estavam associados. Essas mulheres, na sua maioria mestiças, mas incluindo também goesas, são geralmente identificadas como pessoas de grande poder, assente na posse da terra e no controlo dos africanos, uma representação largamente difundida na literatura até aos dias de hoje.

Nesta comunicação, pretende-se discutir o papel das donas na sociedade colonial do vale do Zambeze. Enquanto actores sociais, em que medida o papel desempenhado por essas mulheres se situou na marginalidade social? Que tensões subjaziam ao exercício do papel de dona? A sociedade procurou deslegitimar as práticas dessas mulheres e mantê-las dentro das normas sociais? Ou o seu papel foi, de algum modo, incorporado nas normas sociais dominantes?

Palavras-chave: mulheres; terras; marginalidade social; Moçambique; séculos XVII e XVIII.

Notice biographique

   Eugénia Rodrigues est docteur en Histoire par l’Universidade Nova de Lisboa et chercheur à l’Instituto de Investigação Científica Tropical, à Lisbonne. A présent, ses intérêts de recherche se concentrent sur  l’histoire du Mozambique et de l’Océan Indien, notamment sur l’histoire agraire et sociale des prazos de la vallée du Zambèze, histoire du genre, histoire des représentations interculturelles et histoire de la science. Elle a écrit de plusieurs articles pour des publications nationales et internationales. Elle est l’auteur de A Geração Silenciada (Porto, 2003) et Portugueses e Africanos nos Rios de Sena: Os prazos da Coroa em Moçambique nos Séculos XVII e XVIII (Lisbonne, 2013); co-auteur de Ilha de Moçambique (Maputo, 2009) et de Medicina no império: Luís Vicente De Simoni e o Tratado Médico sobre o Clima e Enfermidades de Moçambique (Lisbonne, sous presse); et co-organisateur de Moçambique: Relações Históricas Regionais e com Países da CPLP (Maputo, 2011) et Saber Tropical em Moçambique: História, Memória e Ciência (Lisbonne, 2013).

 

RUIVO, Albertina

CHAM / UNL, CREPAL

Titre : « A Costa dos Murmúrios : témoignage féminin sur la guerre coloniale »

Résumé

   La question féminine occupe un espace important dans l’œuvre de Lídia Jorge. Dans A Costa dos Murmúrios le lecteur découvre le quotidien des femmes portugaises qui ont suivi leurs maris partant à la guerre. L’auteure se sert de son expérience vécue en tant que femme d’officier, accompagnant son époux en Angola et au Mozambique, durant la guerre coloniale. Le roman expose plusieurs scènes qui illustrent la situation de ces femmes en temps de guerre. Elles vivent à la marge, coupées du monde, confinées chez elles, à l’hôtel Stella Maris, en attendant le retour de leurs maris partis au combat. Elles vivent par procuration, en retrait de la société, entièrement soumises ; de simples spectatrices qui se contentent d’assister passivement à tous les massacres qui se passent devant leurs yeux.

Nous suggérons dans un premier temps de voir quelle est la condition féminine, dans un tel contexte et comment les femmes subissent cette situation. Nous verrons ensuite comment la femme peut se rebeller, prendre son destin en main et faire face aux barbaries, quitte à transgresser les règles qui lui sont imposées en temps de guerre et de surcroît sous la dictature.  

Notice biographique

   Enseignante en Langue portugaise et en Civilisation des pays lusophones à l’Université de Caen Basse-Normandie, en 2011-2012. Titulaire d’un Doctorat en Études du Monde Lusophone de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris III, en cotutelle avec l'Université Nouvelle de Lisbonne. Appartient au Centre de recherche sur les pays lusophones (CREPAL) de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Membre du Groupe Interdisciplinaire d’Études Pessoennes et Modernistes du Centre d’Histoire de la Culture et du Centro História Aquém e Além-Mar de l’Université Nouvelle de Lisbonne (IEMO/CHC/CHAM). Auteur de plusieurs articles sur la littérature portugaise et mozambicaine. Travaille actuellement sur l’imaginaire et la réception de Fernando Pessoa en langue française.

 

SANTANA, Maria Helena

Centro de Literatura Portuguesa, Universidade de Coimbra

Titre : « Título: “Norma social e inconformidade: auto-retratos de mulheres portuguesas »

Resumo

   Em muitos espaços e circunstâncias, o desrespeito pelas normas sociais tem um picante especial quando o ‘delinquente’ é uma mulher. Rebelde ou oprimida, resgatada ou vitimizada, aquela que afronta os costumes torna-se nos tempos modernos tema de múltiplos enredos, quase todos sem final feliz. As tragédias domésticas sempre nos comovem, mas as protagonistas não servem de exemplo a seguir; a ousadia feminina raramente se converte em heroicidade.

   Propõe-se nesta comunicação uma abordagem informal de três histórias verídicas de mulheres portuguesas que têm a rebeldia como traço comum. Plasmando-se em diferentes géneros autobiográficos, as vidas insólitas de Mercedes Blasco (Memórias de uma actriz,1908), de Maria Adelaide Coelho (Doida não e não!, 1923) e de Margarida Jácome (Amores da cadela ‘Pura’, 1976) têm ainda a particularidade de se revelarem em 1ª pessoa, registo pouco habitual na cultura literária portuguesa.

Notice biographique

   Maria Helena Santana is Assistant Professor in the Department of Languages, Literatures and Cultures, University of Coimbra, since 2001, where she teaches Portuguese Literature. She is member of the Executive Committee of the Research Unit Centre of Portuguese Literature (CLP) and coordinator of the research group “Literary Heritage / Portuguese Literature”.

Her main research fields are Portuguese and Comparative Literature (19th and 20th centuries), and textual edition. PhD thesis - Literatura e Ciência na ficção do século XIX (published in 2007). Recent books co-authored: Alexandre Herculano - O Escritor. Antologia (2010); O Século do Romance. Realismo e Naturalismo na Ficção Oitocentista (2013). Other publications are focussed in literary narrative, journalistic chronicle, and cultural history.

 

SCHACHT PEREIRA, Pedro

The Ohio State University

Titre: « Chapéus, patriarquia e literatura: Uma impossível cena de leitura machadiana »

Resumo

   Nesta apresentação pretendo relançar a discussão sobre “Capítulo dos Chapéus”, um conhecido e debatido conto de Machado de Assis da coletânea Histórias sem data (1884), a partir de um ângulo analítico subvalorizado e que, mais do que a diegese strictosensu, privilegia aquilo que a um tempo a interrompe e propulsiona, e que eu chamo uma impossível ‘cena de leitura’. Resumidamente, uma cena de leitura é um episódio de natureza metaficcional em que o ato de leitura bem como as leituras específicas conduzidas por um determinado personagem no interior da narrativa não só aludem ao próprio ato de leitura conduzido pelo leitor do conto de Machado de Assis como também codificam pistas de interpretação sobre o sentido do mesmo conto. No entanto, e no caso presente, pretendo demonstrar que a cena de leitura representada em “capítulo dos chapéus” é impossível, pelo motivo de que as pistas aí codificadas não surgem acompanhadas de soluções de descodificação que não sejam problemáticas, isto é, que não constituam instâncias de acúmulo de sentido, sem horizonte de verificação cabal.

Especificamente, irei mostrar como o conflito interior experimentado pela protagonista Mariana em relação ao papel subalterno a que o matrimónio a confinou é representado nos termos do conflito entre o horizonte de leituras por si constituído, que é limitado à novela romântica, e o horizonte de leituras que Mariana nunca se atreveria a sequer transpor, constituído por títulos e autores conhecidos da filosofia iluminista francesa, que o narrador sugere ser um domínio vedado e hostil à domesticidade feminina. Enquanto aquele simboliza a paz de espírito prezada por uma mulher submissa e voluntariamente conformada à regra patriarcal da sociedade fluminense oitocentista, o segundo conota a desordem emocional e intelectual experimentada por Mariana durante um curto mas marcante episódio de conflito conjugal, e que constitui também um paradoxal gesto de emancipação, embora precária. A intervenção do narrador, que repetidamente compara o estado emocional da protagonista a textos literários que ela lê ou nunca se atreveria a ler, constitui por sua vez mais do que um gesto irónico, pois se dirige sobretudo ao leitor,  coevo e futuro, como convite a um ato de leitura emancipado do drama existencial da sua personagem. Nas margens entre submissão e revolta, domesticidade e abertura de horizontes, a perspetiva do narrador, a dos seus personagens e leitores, e entre a leitura e recusa da leitura se joga a possibilidade de um exercício emancipado de leitura.

Of Hats, Patriarchy, and Literature: A Machadian Impossible Scene of Reading 

   In this presentation I will argue that scenes of reading in the fiction of Brazilian writer Machado de Assis (1839-1908) not only provide important cultural references that help reconstitute the writer’s keen knowledge of his Brazilian readership, but also and fundamentally exemplify the conceptualization of the impact of his own literature on such readership. The example that will be discussed in more detail is that of the short story “Capítulo dos Chapéus” [A chapter of Hats], included in the collection Histórias sem data (1884), where the main character’s internal conflict regarding her confined role in a stifling matrimony is represented in terms of the books she reads (romantic novels)—and especially the books she would never dare to read (Enlightenment philosophy). While the former symbolize the peace of mind brought by a submissive wife’s willful conformity to a patriarchal social order, the latter connote the emotional and intellectual disorder experienced by the female protagonist during a short-lived episode of marital strife—a fleeting moment of feminine agency. The narrator’s comparison of emotional disarray to the improbable act of reading subversive philosophy is more than just irony; in Machado’s short story it functions also as a conceptualization of what his fiction embeds in the act of irony: a subtle call to his presumably unsophisticated reader to actualize the promise of Enlightenment philosophy and rehearse an emancipatory reading of the protagonist’s existential conundrum.

Note biographique

   Pedro Schacht Pereira é professor associado de Estudos portugueses, lusófonos e ibéricos no Departamento de espanhol e português da Ohio State University (EUA), onde recentemente foi co-responsável pela inauguração de um programa de doutoramento em Estudos do Mundo de Língua Portuguesa. Doutorou-se na Brown University em 2005 e foi Mellon postdoctoral fellow na University of Chicago entre 2005 e 2008. O seu livro Filósofos de trazer por casa. Cenários da apropriação da filosofia em Almeida Garrett, Eça de Queirós e Machado de Assis foi publicado em 2013 pela Imprensa da Universidade de Coimbra, e terá em Junho do ano corrente uma edição brasileira na editora paulista Annablume. Tem publicado artigos sobre esses autores e também sobre poesia contemporânea portuguesa, orientalismo português, lusotropicalismo, estudos ibéricos e outros temas em revistas dos EUA, Brasil, Portugal e Espanha. Atualmente trabalha num segundo projeto monográfico dedicado ao estudo dos discursos de excecionalismo nas culturas de língua portuguesa.

 

SIMÕES, Maria João

Centro de Literatura Portuguesa, Universidade de Coimbra

Titre : « Figurations et fulgurations de la femme dans la fiction de Judith Teixeira e Olga Gonçalves »

Résumé 

    La représentation de comportements de liberté de la femme touche de près la figuration du libertinage féminin dabs certaines fictions portugaises. A partir de deux narratives du début du XXe siècle, écrites par Judith Teixeira, et des fictions d’Olga Gonçalves publiées vers la fin du siècle, on essayera de comprendre les différences et les similitudes qui émergent de la construction des personnages féminins. Pour Judith Teixeira, poète et auteur de fictions oubliée du Modernisme portugais, il s’agit de scandaliser la bourgeoisie et de bouleverser les conventions de la société de son temps. Mais où se situe le pouvoir qui juge, alors, la déviance ou le défi féminin ? Conscience de son corps, indépendance d’opinion, choix et déviance seront-ils des questions encore pertinentes dans les fictions d’Olga Gonçalves ? À quel genre de personnages s’adressent-elles ? Quelles classes sociales sont représentées et comment les voix des femmes peuvent-elles communiquer (ou non) avec le pouvoir, désormais disséminé, comme nous l’apprend Foucauld ? Comment se dessine le jeu des perspectives et d’où viennent les visions stéréotypées qui surveillent et engendrent la punition sociale ? Cette étude vise à éclairer ces questions en partant de l’interprétation des fictions de Judith Teixeira et d’Olga Gonçalves.

Notice biographique

   Maria João Simões est (PhD) professeur de littérature et enseigne plusieurs disciplines dans le domaine des études littéraires à la Faculté des Lettres de l’Université de Coimbra, au Portugal, depuis 1989. Elle est devenue « professor auxiliar » en 2000, après l’obtention de son Doctorat, est membre de l’Association Internationale de Littérature Comparée depuis 1989 et de l’Association Internationale des Lusitanistes depuis 2004.

   Maria João Simões est également membre du Comité Exécutif du Centre de Recherches « Centro de Literatura Portuguesa » où elle a dirigé un projet interne dont les résultats ont été publiés dans Imagotipos Literários : Processos de (Des)Configuração na Imagologia Literária, dont elle est l’éditeur. Elle dirige actuellement le projet de recherche Literatura, Imagologia e Transnacionalismo : Representação de Migrações.

    Parmi d’autres travaux, Maria João Simões a publié : « Novos veios da Literatura Comparada : Imagologia e estereótipos em Le Clézio, Lídia Jorge e Fay Weldon », in Cumplicidades Comparatistas, Universidade do Minho, 2009-2010 ; « Imagology and Relational Complexity : The Group Stereotype », in Coutinho, Eduardo F. (ed.) – Beyond Binarisms Discontinuities and Displacements : Studies in Comparative Littérature, Rio de Janeiro, Aeroplano Editora, 2009 ; « Le Fantastique comme catégorie esthétique : contaminations entre fantastique et grotesque », in Reis, C. ; Bernardes, J. A. C. ; Santana, M. H. (coord.), Uma Coisa na Ordem das Coisas. Estudos para Ofélia Paiva Monteiro, Coimbra, Imprensa da Universidade de Coimbra, 2012.

   Maria João Simões a, par ailleurs, organisé (avec publication des textes) les ouvrages O Grotesco (2005) e O Fantástico (2007), et est co-éditeur de O Século do Romance. Realismo e Naturalismo na Ficção Oitocentista, Coimbra, Centro de Literatura Portuguesa, 2013.

   Ses principaux domaines de recherche sont les suivants : esthétique littéraire, théorie de la littérature comparée et imagologie, littérature portugaise.

 

VAQUINHAS, Irene

Universidade de Coimbra

Titre : « Quand les rondeurs cessèrent d’être un canon de beauté... Les voies d’un nouveau modèle esthétique (fin du XIXe siècle – début XXIe siècle »

Résumé

   Dans ce travail sur l’évolution historique des canons esthétiques de la beauté féminine au Portugal, l’accent sera mis sur le passage du modèle « rondeurs-beauté » à celui de « beauté-sveltesse » qui intervient à un moment particulier de l’histoire de ce pays : la transition, à la fin du XXème et au début du XXème siècle, de la Monarchie à la République. Nous nous pencherons sur les motivations idéologiques des discours sous-jacents à ces modèles (du point de vue religieux et politique mais aussi et surtout médical) et étudierons l’aspect social des populations en question pour conclure que la notion de « minceur » s’adressa en priorité aux femmes des couches sociales les plus élevées tandis que le modèle esthétique « rondeurs et robustesse» ciblait les couches sociales les plus basses, essentiellement urbaines, de façon à contrôler ce que l’on appelait alors la « décadence physiologique de la race portugaise ».

Mots-clé: histoire des femmes, histoire du corps, évolution des concepts esthétiques, maternité, alimentation, groupes populaires urbains.

Resumo

   Neste trabalho sobre a evolução histórica dos cânones estéticos da beleza feminina em Portugal, incide-se na passagem do modelo de « gordura-formosura » para o de « beleza-magreza », o que ocorre num momento particular da história do país : a transição da Monarquia para a República, no final do século XIX, início do século XX. É feita a fundamentação ideológica dos discursos subjacentes a esses modelos (tanto da parte da religião como da política e, sobretudo, da medicina), bem como a caracterização social do seu público-alvo, concluindo-se que a noção de « esbelteza » se dirige prioritariamente às mulheres dos estratos sociais elevados, reservando-se o modelo estético assente nas formas corporais « robustas e arredondadas » para os estratos sociais inferiores, sobretudo urbanos, procurando-se assim controlar o que então se designava pela « decadência fisiológica da raça portuguesa ».

Nota biográfica

   Irene Vaquinhas é professora catedrática de História Contemporânea da Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra (Portugal). Defendeu tese de doutoramento em 1991. É Diretora do 2º em História, Especialização em Museologia da Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra e Coordenadora Científica do Centro de História da Sociedade e da Cultura da Universidade de Coimbra, unidade I&D da FCT. 

Publicou, entre outros, os seguintes trabalhos: Violência, justiça e sociedade rural. Os campos de Coimbra, Montemor-o-Velho e Penacova de 1858 a 1918, Porto, Afrontamento, 1996; "Senhoras e mulheres" na sociedade portuguesa do século XIX, 2ª ed., Lisboa, Colibri, 2011; Nem Gatas Borralheiras, Nem Bonecas de Luxo. As Mulheres Portuguesas Sob o Olhar da História (Séculos XIX-XX), Lisboa, Horizonte, 2005; Nome de Código 33856. Os “jogos de fortuna ou azar” em Portugal entre a repressão e a tolerância (De finais do século XIX a 1927), Lisboa, Horizonte, 2006; O Casino da Figueira. Sua evolução histórica desde o Teatro-Circo à actualidade, Coimbra, Palimage, 2012.

Colaborou na História de Portugal, Dir. de José Mattoso, V vol. - O Liberalismo (1807-1890), Lisboa, Círculo de Leitores, 1993; na revisão científica (em colaboração) da História das mulheres, dir. de Georges Duby e Michelle Perrot (Porto, Afrontamento); na obra Écrire l´histoire des femmes. Bilan historiographique en Europe du Sud (France, Espagne, Grèce, Portugal), XIXe - XXe siècles. Writing Women`history in Southern Europe 19th – 20th century, Oeiras, Celta, 2003. Fez a coordenação científica do vol. III da obra História da Vida Privada em Portugal, A Época Contemporânea), dirigida por José Mattoso (Lisboa, Círculo de Leitores, 2011), sendo também autora de diversos capítulos. 

Tem efectuado cursos e seminários em universidades estrangeiras (Nancy, Salamanca, Santiago de Compostela, Barcelona, Florianópolis, Fez, entre outras). Foi representante da Universidade de Coimbra no projecto ATHENA (Advanced Thematic Network for Activities on Women´s Studies), da União Europeia (2000 a 2002).

 

VECCHIA ROCHA e SILVA, Rejane

Universidade de São Paulo

Titre : « Literatura e vida social: o Alegre canto da perdiz de Paulina Chiziane e algumas significativas transformações sociais femininas ao longo da História »

Resumo

   A presente comunicação pretende discutir algumas questões relativas ao romance "O alegre canto da perdiz", de Paulina Chiziane, no que diz respeito às condições materiais da experiência sócio-histórica feminina em Moçambique sobretudo no Vale do Zambeze, e à inserção social feminina e suas potenciais condições emancipatórias ao longo do século XX.

Nota biográfica

   Rejane Vecchia Rocha e Silva, professora da Universidade de São Paulo, Brasil, atua na Área de Literaturas Africanas de Língua Portuguesa. Organizou em parceria com colegas do Programa de Estudos Comparados da Universidade de São Paulo os seguintes livros: "A kinda e a misanga: encontros brasileiros com a literatura angolana", "A Literatura Negra no Brasil" e "Literatura e Memória Política".